Afghanistan. Journalistes enlevés : « le scoop ne doit pas être recherché à tout prix » selon Claude Guéant (17 janvier 2010).

Interrogé sur le sort des deux journalistes de France 3 lors du « Grand Rendez-Vous » Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France, le secrétaire général de l’Elysée a admis que cet événement avait suscité la colère du président de la République qui a dénoncé à leur propos une « imprudence vraiment coupable », tout en faisant ressortir lui-même « le coût tout à fait considérable » de cet enlèvement. Reporters sans frontières (RSF) et plusieurs syndicats de journalistes se sont élevés contre ces propos. « Les journalistes font leur travail, que les politiques fassent le leur », s’est indigné le SNJ pendant que la CGT soulignait que les confrères « n’étaient pas à la recherche d’un scoop mais ne faisaient que leur métier ». « Insister sur le coût des actions engagées pour retrouver et libérer les deux journalistes est indécent et irrespectueux pour leurs familles », estimait RSF, rappelant que « le métier de journaliste ne se résume pas à recopier les communiqués de presse de l’armée ou de l’Elysée ». Le chef de la diplomatie française Bernard Koucher a quant à lui indiqué lundi que les journalistes de France 3, enlevés le 30 décembre, avaient été largement « prévenus » des risques, ajoutant que « maintenant, c’est nous qui les prenons pour les sortir et c’est normal ».

(Source AFP)


 

 

 

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